douce chair

Mousse emplie de surprise, mes veines bleuies et mon coeur pâle reprennent le rythme des fantasmes,

mon ennui estompé par ce coton frigorifique et c'est ma peau marron glacé qui frémit.

Plaisir charnel de caresser l'éphémère, la blanche poudre excite le jeu du temps et oblige à profiter de l'instant.

Ce lit douillet contamine mon épiderme et je bois de ton élixir à perte

Ainsi ma reine tombée du ciel c'est avec hâte que je me précipite à genoux pour tâter de ta chair

Mais tandis que la réalité te fais disparaître, je constate que tu cachait sous ta couette un bien terne monde