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Les souffleurs de vers

9 février 2017

Cliché...

Rose sur l'épaule d'une pointe tatouée
Privée de sa couleur par un simple cliché.
Mais que devient la rose si finement nommée
Lorsque de son masculin elle se voit privée?
Se rêve-t-elle lilas, fuchsia ou juste violette
Elle qui par son parfum sait faire tourner des têtes
La voici grisonnante comme marquée du temps
Alors que les joues roses elle restait une enfant

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9 février 2017

...et je vie

L'art de manier les mots
User bien plus qu'un simple langage
Vider son coeur et son dos
Et sur les plaies mettre des bandages
Blessé sans doute un peu trop
J'affronte la vie armé de courage
Et quand se pansent mes maux
En souriant, je tourne la page

...et je vie!

9 février 2017

La vie en rose

Si la vie est une rose, je ne suis la couleur
Car ses épines s'y oppose, griffant mon âme en douleur
Rouge sang est mon coeur, mourant à petites doses
Si noire sont mes peurs, qu'elles en deviennent la cause.
Et si je me laisse aller, cédant aux pensées obscures
Je cesse alors de danser, ralentissant mon allure
Peu à peu je m'arrête, voulant oublier la vie
Je fais le le vide dans ma tête, alors enfin je souris!

18 décembre 2015

Coeur de glace

Et si des sentiments renaissait la chaleur
J'attend là patiemment que reparte mon coeur
Si celui-ci de glace, se mettait à fondre

Que mon âme en cette place, totalement s'effondre
Chaque goûte, chaque larme qui s'en échapperait
Constituera une arme qui te combattrait
Car si mon coeur jadis brûlait de mille feux
C'est un amour hâtif qui brisa son aveu!

28 juillet 2010

Douce nuit d'été

Douce nuit d'été, que mon cœur affectionne

Par ta voute étoilée, mon âme s'abandonne

Je la laisse s'exprimer, écoute ce qu'elle fredonne

Elle se met à chanter, pour ce que tu lui donne

Rêves et contes de fées, voies lactée qu'on sillonne

Andromède, Cassiopée, pourquoi pas Antigone?

Parfois elle est bercée, par ton ciel qui tonne

Ne sachant pas danser, elle essaie, elle tâtonne

Puis elle se laisse aller, hurle pour que ça résonne

Se met à tournoyer, je crois qu'elle déraisonne

Une fois apaisée, mon esprit se questionne

Est-ce que tout va changer, lorsque viendra l'automne?

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17 avril 2009

je m'en vais

en partance pour
prête à partir
sur le départ...
hissez les voiles!
je décampe!

envolées les idées noires du tourne en rond et se meurt
bienvenue nouveauté dans ma nouvelle demeure

je laisse derrière moi un boulet de hantises
et m'ouvre au monde que ma récente flamme attise

enfin la vérité des promesses que je ne tiendrais pas
car c'est avec joie sans craintes que rien ne me décevra

l'inconnu m'attend, vite j'arrive! prépare toi à recevoir
parmis tes visiteurs la plus furie des porteuses d'espoirs!


18 mars 2009

Victime de sa vie!

verrais-je un jours la vérité, voler avec ma vie
les souvenirs sont des couleuvres que je peine à avaler
le suivi de cette veine, que j'ai du mal a ouvrir
elle passe du bleu au rouge, sans passer par le violet!
les gouttelettes se déversent, le long de mon poignet
là où les marques ne se voient, cachées par des bracelets
ma vue se vitrifie, est-ce la mort ou mes larmes?
qui veux me cacher la vérité sur cette femme
voutée dans le miroir le verre à la main
venant de cette glace qu'elle a brisé le matin
dans un éclat violent suite au coup que je mis du poing
mouvement énervé, victime d'une vie voilée
par une vicieuse vague de haine qui parcoure mon corps
je m'envole volontairement vers le haut de cette vie
virevoltant le sourire aux lèvres perdu il y a vingt ans
lorsque mon père dans un doux rêve vint voir mon double ma sœur
se disant qu'en passant par elle il toucherai mon cœur
une telle ressemblance, devait forcement s'expliquer
il voulait tester le liens qui unissait deux sœurs jumelles
il a violé ma sœur, me faisant regarder sans gène
aujourd'hui elle n'est plus, son sang vit toujours dans mes veines
ma vie, elle, est partie, depuis bien des années
il est temps aujourd'hui d'aller la retrouver
alors je m'en vais...

7 mars 2009

perdue à languir

Au dessus de tout , dédain d'une vie blazée
Au dessous des ambitions d'une fille déphasée

Sur un air de néant qui prône le languir
Sous personne, la langue muette, sans désirs

Extraite d'une tête lessivée d'un rien de pensées sans lendemains,
Enfermée dans un corps en perdition, gâchis du manque d'entrain

Lassitude de recherches avortées incessamment douteuses
Vers l'engouement improbable de voir émerger une motivation heureuse

La force de se laisser vivre est qu'on finit par en mourir
De la faiblesse d'une vie qui nous assomme au lieu de nous rendre ivre

Consternation de constater l'inaccessible exultation avide,
Surprise d'une mélancolie qui s'installe rendant chaque jours insipides

Venin d'anesthésie du cœur qui en oublie de palpiter
Élixir d'apathie à rendre boulimique d'aboulie dégoutée

De gouter sans papilles, de sentir sans odeurs, et caresser sans atteindre,
sans étreindre, et puis s'éteindre...







6 mars 2009

allo!

soudain, j'ai le mal des mots
demain je serrai pâle de peau
au printemps je retire mon châle lorsque j'ai chaud
j'admire alors les halles, en arrivant d'en haut
lorsque je vais au bal, je me fais beau
mais du fond de la salle, je me sentais sot
j'aimerai parcourir les dalles, mais reste ainsi de dos
car par mont et par vals, je danse comme un veau!

(trouvez vous Christian Bale beau)

12 février 2009

Mme tueuse

tu étais vert devant cette trop vertueuse femelle,
inaccessible velour vêtu d'injustice vipère
entremêlant malice et méandres de désirs avortés
tueuse de sentiments vers qui tu arrache ton égo
Eccho de ton avenir perdu
tu verras madame vodka donner trop de vertiges
vérité qui tamponne ta cervelle et broie ton coeur dénué de vertu
tes trèves incessantes imbibées de regrets, brèves d'une histoire ternie
que ton dernier verre tue

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