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Les souffleurs de vers
17 novembre 2008

Rouge sang

Rouge sang, tu as baptisé le cadavre de mon âme.
si fine et innocemment tombée du haut de ton trône
tu fut la prêtresse du drame
de ma vie qui détonne

Couleur de feu, tu réveilles encore en moi le fruit de ma rage
et sans complexe je sors de mon humeur morne
pour te punir de tes ravages
qui rendirent un jour mon existence plus que monotone

Volant insolemment au dessus de nos têtes tu provoques en moi
le souvenir qui hante mes nuits, de ce moteur qui ronronne,
je te déchire alors en mille morceaux par vengeance pleine d'effroi
te maudissant de raviver l'odeur écoeurante de carbone

D'une promenade qui vire au cauchemar, des roues incontrôlables
et lui de rire d'un glissement sans conséquences, puis le choc qui tonne
et ce fut l'enfer qui s'ouvrit à nous de passer du jeu au carambolage
et elle devint pour moi de la mort son icône,

elle qui prit mon fils, cette feuille d'Automne

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