Paris, tu ne m'émeus plus!

Paris de jour, Paris de nuit

Paris d’amour, Paris d’ennui

Paris toujours, Paris à vie

Paris tout cour, pari d’amis

Je t’ai offert mes nuit, mes souvenir, ma vie ! Et toi de ton coté, que ne m’a tu pris ? Chaque jours je rêvais de passer mes nuit en toi, parfois même mes journées ! Dès que j’avais un moment, c’est à toi que je le consacrais. On avait nos moments de tristesse, mes instants de faiblesses. J’aime repenser à ces longues heures passées à me déplacer sur toi, tel un souffle clair, ou au plus profond de toi, à travers tes souterrains ! J’aimais parcourir tes collines, tes buttes magnifiques, tes reliefs boisés ou tes rues bien habillées ! J’empruntais tes ruelles, qu’elles soient sombres ou lumineuses, car je savais qu’elles me mèneraient vers des lieux inconnus ! Passer une porte cochère, frôler un réverbère, survoler les pavés qui transformaient ta peau, en un parcourt glissant, l’humidité tombée ! Je rentre dans cette bouche pour y prendre mon train, parcours tous tes tunnels sans en trouver la fin. J’y rentre et j’en ressort, c’est un jeu agréable, je connais bien ce corps, mais il est indomptable. Qui pourrait affirmer qu’il te connaît par cœur, même s’il a pu tenter, d’entrer par toutes tes portes ! Je ne ferais pas de jeux sur ta rue de la Pompe, car je sais que juste après tu ferais la Muette. J’ai besoin de t’entendre, sans vouloir t’écouter. De toi j’ai à apprendre, mais j’en suis dégoûté. J’en ai peut-être trop vu, ou peut-être pas assez. Comment tu passes tes nuit, frivole et délurée. Alors que tu fais mine d’être sage la journée.

Paris je t’ai aimé, mais me l’a tu rendu ?

Mais pour m’avoir trompé, Paris je ne t’aime plus !