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Les souffleurs de vers
10 octobre 2008

Morphée

Rejoignant Morphée les veines pleines de morphine

Je recherchais par là la solution ultime

Jvoulais tiré un trait sur cette vie de gamine

Souillée par les promesses d’une illusion d’idylle

 

Il avait toujours les mots pour me faire revenir

Ces souvenirs joyeux qui me faisaient tenir

Mais cette fois c’en est trop je veux seulement partir

Par cette dose en excès, je voulais en finir

 

Un garrot à mon bras, la seringue à la main

Cette pensée qui me dit que je ne serais plus demain

Une aiguille dans le bras, elle connaît le chemin

Du sommeil à la mort, doucement je m’éteins

 

Morphée m’a pris la main pour m’y accompagner

Je m’étais habituer à la suivre sans broncher

Le long de ma pommette une larme coulait

J’avais fais une erreur il fallait bien payer

 

Une foi mes paupières close, mes pensées se dispersent

Je repense à ses yeux, son sourire, ses caresses

Me remémore ses mots, remplis de maladresse

L’époque ou il était gentil, les geste plein de tendresse

 

Puis je revois le premier jour où il s’est énervé

Lorsqu’il a levé la main sur moi, puis s’est mis à frapper

Le jour où ma première grossesse s’est d’elle-même stoppée

Lorsqu’au fond de mon ventre son poing s’était arrêté

 

Je sens que la morphine a bientôt fini son devoir

Qu’au fond de mon esprit s’est déposé un voile noir

Morphée me lâche la main et me dit maintenant au revoir

C’est ainsi que par ma main je mi fin à ce cauchemar

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